Si tous les Français bénéficient de la Sécurité sociale et d’une couverture sur les grands risques de la vie, tout le monde n’est pas couvert par le même régime ni de la même façon. Cela dépend de sa situation personnelle et, le cas échéant, du secteur dans lequel on travaille.
Il concerne les salariés du secteur privés ainsi que les travailleurs indépendants et couvre 88% de la population française.
Il accompagne les exploitants, les salariés agricoles et les entreprises agricoles. Il couvre 5% de la population française.
Ils regroupent les fonctionnaires, la SNCF, EDF-GDF, les employés et clercs de notaires, les mines, les cultes, etc... Ces régimes spéciaux sont au nombre de 27 et couvrent 7% de la population française.
En 1945, une Sécurité sociale unique devait être instaurée. Mais un certain nombre de professions ou de corps sociaux ayant déjà mis en place auparavant leur propre système de protection sociale, ils n’ont pas souhaité le rejoindre par peur d’être moins bien couvert.
Le régime général a depuis fait ses preuves et la tendance est à la convergence. On observe d’une part un alignement des prestations entre les régimes, et d’autre part des mécanismes de solidarité financière entre eux. Depuis le 1er janvier 2018, le Régime des indépendants (ex-RSI) a même été intégré au Régime général.
Les régimes présentés ici sont les régimes obligatoires de base gérés par la Sécurité sociale, mais il existe également des régimes complémentaires qui fournissent une couverture supplémentaire.
Certains sont obligatoires, comme l’Assurance chômage (gérée par l’UNEDIC) ou les retraites complémentaires des salariés du privé, tandis que d’autres sont facultatifs, comme les mutuelles de santé, les assurances privées ou bien la prévoyance.